Depuis que j’ai lancé Masaga, il m’arrive d’être interpellé par des amis qui ont du mal à se positionner face à cette proposition de laisser une trace éternelle, et de la communiquer à tous ses descendants. J’ai donc le plaisir de reprendre ici deux réactions reçues cette semaine par des utilisateurs de Masaga :
S : “Je viens de lire le vivendi de l’un ou de l’autre, un témoignage d’un bout de vie. Moi qui ne les connais ni d’Eve ni d’Adam, ils me donnent envie de les connaître, de leur dire que j’aime leur témoignage ; alors j’imagine combien leurs descendants seront heureux de les lire. Je viens de comprendre la portée de ce site !”
M : “Votre site apporte pour moi une solution à un souci qui me taraudait depuis pas mal de temps. Non que je veuille être éternel mais car je pense sincèrement que mes enfants, et les leurs, et les leurs à leur tour, pourront ainsi profiter d’un tas de choses, d’expériences, de pensées et d’amour que la vie actuelle ne nous permet pas toujours de donner dans des formes socialement approuvées ou reconnues, mais aussi car c’est une chance inouïe que de pouvoir, de mon vivant, m’adresser à ceux qui me suivront et que je ne connaîtrai jamais. Le passé sert tellement à construire le présent et le futur, ne fût-ce que ce message à ma descendance me fait me sentir utile.
Bravo donc pour l’idée.
En ajoutant quand même aussi que de reconstruire ainsi sa vie en tentant d’y coller les morceaux manquants est un exercice très enrichissant au niveau personnel et ouvre, selon moi, à une certaine sagesse philosophique en nous remettant à notre place de poussière dans l’univers, message d’ailleurs nécessaire à faire passer à ceux qui nous survivront.”
Eh bien, je n’ai rien à ajouter. Si ce n’est merci, S et M.