Prenez une terrasse de resto sur la plage. Il fait chaud, le soleil tape, et vous prendriez bien un petit vin blanc avec vos potes. Vous vous installez, commandez, et puis, tout d’un coup, une musique tonitruante envahit la terrasse. Quoi ? Parle plus fort !… Que se passe-t-il ? C’est le syndrome du serveur qui s’emmerde. Eh oui, le personnel du resto n’a pas, comme vous, des potes avec qui causer. Son travail, c’est simplement prendre la commande, la servir et encaisser. Rien de plus. Dès lors, pour se donner de l’énergie, il met de la musique. Assez fort, sinon ça n’en vaut pas la peine.
Se doute-t-il que ça emmerde quasi 100% des clients attablés ? Oh, sans doute n’y pense-t-il pas. Ca n’est pas son problème.
Je suis sur une magnifique plage d’Andalousie, torturé par une musique idiote. Je m’empresse de payer, sûr et certain que je ne remettrai pas les pieds aux orteils ensablés sur cette terrasse disco. Et je repense à cette phrase que mon ami Philippe Roukens m’a envoyée : Sur les caisses du Bon Marché de Bruxelles, on avait placé un petit autocollant indiquant : « Le client n’est pas une interruption dans votre travail ».
El cliente no es una interrupción en su trabajo. Voilà ce que je devrai dire la prochaine fois. Un petit vin blanc, Philippe ?