“TV investit un vieux théâtre pour y lancer un club de snooker. (…) Les clients arrivent très vite. Les ennuis aussi. Moins d’un mois après l’inauguration, la mafia turque locale veut déjà sa part. Les caïds italiens s’interposent. Pour 1.500 euros par semaine, ils promettent leur aide. TV les envoie tous balader. La réponse ne tarde pas. Un soir, peu après minuit, quatre types font irruption, armes au poing. Ils vident leur chargeur dans la salle, dévastent tout. C’est la faillite.”
Synopsis d’un film de Scorsese ? Fait-divers napolitain, d’Ankara ou de Macédoine ? Que nenni, m’fi, ça se passe en Wallonie. A Binche plus précisément. C’est arrivé à Thierry Van Cauberg, alias François Pirette, il y a 20 ans. Et c’est raconté dans Le Vif / L’Express du 19 décembre dernier.
De deux choses l’une dès lors : soit l’histoire est exagérée et on s’étonne de lire cela dans le principal magazine francophone ; soit les faits sont vrais, et on a toutes les raisons de s’en inquiéter. Moi qui suis un fervent défenseur des médias, je privilégie la seconde hypothèse. Terrible.