Les éditorialistes titrent facilement, au lendemain des élections, qu’il y a dorénavant deux pays, une Wallonie de gauche et une Flandre de droite. On ne l’ignorait pas. Ce qui est comique toutefois c’est de considérer que c’est la Flandre dans son ensemble qui veut le changement, tandis que les Francophones tiennent au statu quo. N’est-ce pas la frontière qui existe entre progressistes (pro-changement) et conservateurs (anti-changement) ?
Au-delà de ce jeu sémantique, on trouvera donc autour de la table le parti qui dit le plus “défendre les gens” et celui qui maintient que chacun doit se prendre en charge. Ca promet de beaux débats pour la constitution d’un gouvernement !
Ils s’entendront toutefois sur un sujet : hors de question de supprimer les Communautés !… Le PS en tire tellement d’avantages, et la NVA sait très bien que la Flandre peut faire de Bruxelles sa capitale uniquement grâce à la fusion Communauté – Région. Dommage. Je continue à penser que seul ce scénario de suppression des communautés est à même de pacifier le pays en le rendant plus fort. Faudra-t-il revoter ? Dimanche prochain ?