Drôle de titre sur le site de La Libre aujourd’hui : les Wallons meilleurs donneurs d’organes !…
Qu’est-ce que ça veut dire ? Et meilleurs que qui d’abord ?
En lisant l’article, on se rend compte que la comparaison est avec les Bruxellois et les Flamands. Ah. Mais que voilà une information intéressante. Ainsi, il s’avère qu’il y a eu en 2008 4,25 transplantations d’organes pour 10.000 personnes en Wallonie, contre seulement 3,75 à Bruxelles et 3,4 en Flandres. Diable !
Mais au-delà de ce que semble indiquer le titre du journal, à savoir la plus grande “générosité” des Wallons, les conclusions que l’on peut tirer de cet article sont interpellantes : oui, les Wallons seraient donc 25% plus mal foutus que les Flamands. Pas mal. Voilà une belle pub pour la Wallonie. Imaginons une marque de bagnole ou de lave-vaisselle qui se vanterait d’avoir dû faire 25% de réparations en plus que la concurrence. Avec changement de pièces, s’il vous plaît.
Mais une question saute aux yeux à tout qui n’a pas encore eu recours à un remplacement d’organe : quoi, lesdits organes ne peuvent-ils donc pas franchir les frontières régionales ? Un Wallon reçoit-il avec certitude un rein ou un petit orteil d’un autre Wallon ? Va-t-on se mettre, après ceux de la sécurité sociale, à comptabiliser les transferts d’organes entre le nord et le sud ?
Alors une suggestion : qu’au moins on se transplante les langues des uns des autres, ça résolverait pas mal de nos problèmes communautaires.