La STIB n’a pas droit à la parole

Posté le 3 juin 2009 dans Divers

Deuxième matin que je me pointe en pré-métro Gare du Midi. Je ne sais pourquoi, mais le quai central est inondé. Et donc inaccessible. Les passagers du tram, pourtant, s’esquintent à tenter de sortir de ce côté-là, parce que c’est celui qui donne accès à la gare, plutôt que par le quai latéral qui, lui, oblige de passer par la rue. Par jour, ça doit être plusieurs milliers de mains qui poussent et repoussent avec stress sur des boutons d’ouverture des portes, des milliers de haussements d’épaules, de regards stressés et puis de demi-tours résignés pour sortir précipitamment par la porte de l’autre côté. Des milliers de personnes qui certainement râlent.

Il suffirait pourtant d’une seule chose : que le conducteur du tram ouvre son micro et dise, tout simplement, en français et en flamand, que suite à un incident technique, l’accès par le quai central est momentanément impossible. Rien de plus. Au passage, bien sûr, les chauffeurs facétieux pourraient ajouter que ce petit souci donne l’occasion à ses charmants clients de visiter le seul quai du métro bruxellois qui n’ait aucun escalator montant alors qu’il en compte deux qui descendent. Et que dès lors ces charmants clients n’hésitent pas une seconde à emprunter l’ascenseur qui se trouve en bout de quai, lequel est certainement l’ascenseur le plus lent d’Europe occidentale. Avec une telle annonce, on passerait de 100 % d’insatisfaits à 100 % de personnes qui apprécieraient tout simplement qu’on les informe.

Mais pour cela, il faudrait que le management de la Stib y pense. Et donne instruction de. Or, il ne nous a jusqu’à présent habitués qu’à son silence assourdissant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *