Je n’aime pas écrire de longs billets. Ca rebute, non ? Le précédent était un peu longuet. Du coup, je l’ai interrompu et le prolonge ici. Avec cette question : à quoi donc peuvent servir les communes bruxelloises ?
Pour moi, mis à part l’intérêt d’être bourgmestre ou échevin, à rien du tout. Tout devrait être régional, à charge pour la région de se préoccuper d’une bonne couverture géographique. Il n’y a aucun sens à avoir des différences entre communes sur le plan de l’environnement, de l’enseignement, du ramassage des déchets, des plans de circulation, de la mobilité, des parcours vélo, du balayage des rues, de la sécurité, de l’urbanisme, des travaux publics, du chemin de fer, de la culture, de la religion.
L’identité bruxelloise est souvent mise à mal dans le contexte belgo-belge. Bruxellois, osons donc renforcer notre spécificité : déjà qu’on n’a plus de province, allons-y, supprimons les communes !
Le problème, bien sûr, c’est que tous les hommes et femmes politiques de la Région ont aussi une existence locale. Il n’y a qu’eux qui se sentent avant tout molenbeekois, anderlechtois ou … comment appelle-t-on les habitants de Woluwé-saint-Lambert ?… Ce n’est donc pas d’eux que viendra ce déclic. Dommage.