Peut-on croire à une économie planifiée ?
Un Etat, forcément isolé, qui déciderait ce qui est utile et en quelle quantité pour ses citoyens ? Moi je n’y adhère pas du tout. Et ça me fait froid dans le dos d’imaginer un comité directeur plancher sur tout ce qui est bon ou utile pour l’homme. Ce ne peut exister que dans une forme de dictature, qu’ont préfigurée 1984 d’Orwell et Le meilleur des mondes d’Huxley.
Rien ne vaut la liberté. Parce que les innovations, toutes les innovations – médicales, scientifiques, économiques, culturelles, technologiques, culturelles et je ne sais quoi encore –, n’ont existé que parce que des hommes et des femmes ont osé sortir d’un cadre. Ont créé. Et ont ensuite gagné ou perdu en fonction de la loi de l’offre et de la demande qui, par l’équilibre qu’elle génère, donne de l’importance aux deux parties.
Est-ce pour autant que l’on puisse considérer que tout produit qui trouve son marché est acceptable ? Acceptable au sens de la morale, de la justice, de l’écologie, de l’intelligence ? Bien sûr que non. Nous sommes inondés d’objets ou de services dont on pourrait, à l’évidence, se passer, voire dénoncer la simple existence, néfaste.
Dans cette catégorie, une liste, totalement subjective, de tout ce qui, à mes yeux, pourrait ou devrait disparaître illico presto. Ou en tout cas de réformer radicalement. Pour le bien de l’humanité.
Mais l’être humain, capable du pire comme du meilleur dans ses inventions, ne brille pas que dans les produits ou objets. Il a inventé aussi une kyrielle de gros machins, fonctions ou institutions. Et dans ce lot-là, oh là là, oui, il y a aussi, toujours à mes yeux, de très belles conneries.
A mes yeux donc, totalement subjectifs et qui n’engagent que les chats.
Florilège donc des Inutiles du Guilb… dans des billets à venir ici.
A tout saigneur tout honneur, vu que je suis au Laos : les mines anti-personnel.