Micro !

Séance de présentation super sympa de mon nouveau livre la semaine dernière chez Filigranes. Et pourtant…
Il y avait une quarantaine de personnes. Pas besoin de micro pour 40 personnes, me dis-je.
Ce fut un tort. Au fond, mais on ne me l’a dit qu’après, on n’entendait pas à cause du bruit naturel du reste de la librairie. Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés ! Mon approche de la communication est basée sur deux résolutions :

1. L’orientation récepteur absolument. L’émetteur, s’il s’entend forcément, ne sait pas nécessairement si ses récepteurs l’entendent. J’ai eu tort de me satisfaire de ma voix qui sonnait bien dans mes oreilles. Ce ne sont pas les miennes qui comptent, mais celle des autres.
2. L’intime conviction qui doit donner le signal de l’expression. Tous ces gens qui avaient du mal à entendre avaient l’intime conviction qu’avec un micro, ça aurait été plus confortable pour eux. Eh bien, ils ont eu tort de ne pas le dire… Hé ! Oh ! On n’entend rien ! Utilisez le micro !

Comme quoi, malgré les bonnes intentions, on peut encore faire des conneries. Je ferai mieux la prochaine fois, promis juré.