C’est quand même pas tous les jours que mon voisin fête son anniversaire. C’est seulement une seule fois par an en moyenne. Aujourd’hui d’ailleurs. Mais il a horreur de ça. Du coup, je me fais discret. Et lui adresse par ce billet mes voeux de “santé bonheur au fond des yeux au fond du coeur” (comme dit ma voisine, qui n’est autre que la femme de mon voisin).
Pensée émue aussi pour le Commandant Massoud, assassiné il y a huit ans par des détenteurs de passeports belges. Massoud n’était pas mon voisin, mais c’était un chic type aussi. S’il n’avait pas été tué deux jours avant les attentats de New York, nul doute que l’Afghanistan serait différent aujourd’hui. Et le monde aussi sans doute. Aussi vrai que mon quartier ne serait pas le même sans mon voisin.
Bon anniversaire, voisin. On te regrette, Massoud.