Ah la semaine blanche !…
A chaque approche de Noël, tous les Belges posent la sempiternelle question de savoir si enfin on va avoir un Noël blanc. Allez, cette année peut-être… Mais au-delà de cette nostalgie des frimas d’antan et des images d’Epinal des villages enfloconnés à la messe de minuit, il y a pourtant une réalité incontournable avec laquelle tout parent doit composer : la “semaine blanche”, juste avant les vacances de Noël. Cette semaine de congé, qui augmente de 50 % la durée des vacances, est, paraît-il, justifiée par les corrections et délibés. Or, la plupart du temps votre gamin connaît déjà ses résultats. Et y a-t-il par ailleurs de réelles délibés en décembre ?
Tous les étudiants adorent ces deux semaines blanches de l’année (une avant Noël, une autre fin juin) ; tous les parents la détestent. En Flandres ? Point de semaines blanches. Ne peut-on dès lors considérer que ces deux semaines, qui représentent quand même 6 % du temps annuel de cours, peuvent peut-être avoir un impact sur les résultats déplorables de l’enseignement francophone belge dans les enquêtes Pisa ?
Ma question ne repose sur aucune analyse scientifique. Je me souviens simplement que mes profs me faisaient remarquer, au vu de mes piètres résultats scolaires, que peut-être ma manière de m’y prendre était à revoir. Eh bien, Communauté française, revois peut-être ta manière de t’y prendre !…
Cela dit, ce billet ne changera strictement rien. Tous les parents s’en plaignent chaque année. Et à chaque fois, ça ne provoque qu’un grand silence blanc…