On se demande comment ils font ! Un truc comme le Festival de Cannes, véritable pompe à fric, surfinancé, sursponsorisé et surmédiatisé. Et ils parviennent à produire un spectacle d’une médiocrité sans pareille pour la remise des prix. Un anti spectacle, avec pourtant des gens du spectacle qui ont eu tout le loisir de préparer quelque chose à dire sur scène. Des comédiens de premier choix qui parlent mal. Des réalisateurs qui remercient leur maman et leur petit chat. Mon dieu mon dieu.
Le pompon, c’est avec la réalisatrice de Polisse, une certaine Maïwenn qui est arrivée totalement essoufflée et presque en pleurs. Pathétique. Et ça s’éternisait. On en serait presque à conseiller aux gens du Festival de faire un cahier des charges et une formation des gens qui sont susceptibles de venir sur scène. Bouleversant d’ennui complet. Au moins, on n’a plus eu la Sophie Marceau qui revenait d’avoir passé toute son après-midi avec des enfants malades…
Eh oui, ce n’est pas tous les ans qu’on a le plaisir de voir un Benigni exploser de joie, traverser la salle en marchant sur les dossiers, et se prosterner devant le président du jury. Dommage.