PME : avenir rose dans un contexte noir ?

Posté le 5 février 2009 dans Divers

Un nouveau groupe sur facebook, lancé par mon ami Paul Serck, Business Friends Club, se propose comme lieu de débat sur l’avenir des PME. Avec notamment un sujet mis en débat : Pourquoi les PME seront plus fortes après la crise économique ?

Voici ma contribution à ce vaste débat :
Peut-être les politiques ont-ils un discours en faveur des PME, mais ils ne les connaissent pas. Les médias non plus. Les syndicats encore moins. Et les grandes entreprises, malgré leur discours, font tout pour les éloigner de leurs spécificités. A commencer par les banques.
La politique d’achat et d’appel d’offres de la Commission européenne éloigne considérablement le monde des PME des opportunités qu’elle représente.

Le paradoxe est là : intellectuellement, voire idéologiquement, tout le monde encense la vitalité, la flexibilité et la créativité des PME. Mais les pratiques laminent ces caractéristiques.
Il est vrai que la PME a un atout formidable : c’est le seul groupe social qui soit véritablement “condamné à la performance”. Tout le monde y est dans le même bateau, du patron aux ouvriers en passant par les cadres. Si le bateau n’arrive pas à bon port, tout le monde coule. Et en premier lieu le boss, qui est impliqué financièrement et personnellement. Pas de parachutes dorés dans les PME, mais des entraves de plomb.

Que faire ?
La PME n’a pas de représentants, parce que ceux-ci, pour agir, s’éloignent forcément de leur terrain de prédilection.
Il faut pourtant agir : à l’égard des médias, des politiques, des syndicats. A l’égard aussi des patrons de PME et des cadres. C’est en premier lieu dans les PME que l’on peut créer un réel dialogue social novateur, du 21ème siècle. Un dialogue qui ne soit plus ancré dans l’antagonisme de la lutte des classes. Et qui soit orienté vers la compétitivité, la gagne, l’orientation client. Par des politiques de formation efficaces et accessibles, bon marché et payées en partie au résultat.

Tout un programme. Passionnant. Et indispensable.
Peut-être ce groupe peut-il y contribuer. C’est tout le bien que l’on peut lui souhaiter.

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