“Depuis quelques années, nous faisons face au challenge de devoir réussir la transition de l’industrie lourde vers une économie basée sur les nouvelles technologies.” C’est ce que Di Rupo disait à l’annonce de l’arrivée de Microsoft à Mons. C’est repris dans La Libre de ce vendredi.
A la réflexion, il conviendrait mieux de dire “Depuis quelques années, nous faisons face au challenge de devoir rattraper le temps perdu pendant des dizaines d’années à n’avoir pas compris qu’il était urgentissime d’organiser la transition de l’industrie lourde vers une économie basée sur les nouvelles technologies.” Mais bon, mieux vaut tard que jamais.
un commentaire pour Si “quelques” = 35, alors Di Rupo a raison
Exactement. ça a été le problème de la Wallonie. Mais toutes les régions où l’économie était basée sur la sidérurgie, la métallurgioe, les bassins miniers ont mis des années à se relever. Plusieurs paramètres rentrent en ligne de compte, comme une main d’oeuvre ultra spécialisée, mais peu formée (oui, les deux sont compatibles), un sol pollué et peu exploitable (donc, pas d’agriculture, et pas envie de s’installer à côté d’un terril, pour l’image d’une société, bof, bof), …
Bon, en Wallonie, en plus, on a eu une classe politique, euh, comment dire? long à la détente, voilà…