Les amis, j’entre à l’instant dans un trauma. Une déprime post best-seller. Cela fait des semaines que je lis tous les matins et les insomnies “Je suis Pilgrim”, une brique de je ne sais pas combien de pages. Et pouf, ce matin, j’ai tourné la dernière page.
Je suis en manque et dois me sevrer.
Il y a bientôt un an, j’ai trouvé ce bouquin par hasard. Je l’ai acheté immédiatement, mais seulement pour l’offrir. A Philippe, un de mes collègues, qui dirige la société Pilgrim, spécialisée dans le storytelling. Pour moi, c’était un clin d’oeil. Je n’avais jamais entendu parler de ce bouquin.
C’est seulement après que c’est devenu un réel best-seller. Marc, le patron de Filigranes, me l’a mis dans les mains, après l’avoir offert à Franz-Olivier Giesbert, qui en a fait une critique pour le moins élogieuse. J’ai laissé passer du temps, attendant d’avoir le temps pour affronter ce monument. Je l’ai entamé en février.
En le fermant, je reste étonné. C’est du vrai storytelling. Etrange, non, ce titre et ce nom de la société de Philippe ?… Mais surtout ce titre complet : Je suis Pilgrim. L’année dernière, il m’intriguait. Je lui trouvais un petit côté mauvaise syntaxe. Un mauvais titre, pensais-je. Et puis il y eut le 7 janvier, et son “Je suis Charlie”, qui reste une fameuse interpellation face au radicalisme. Allez, sans trahir l’intrigue, je vous le dis : Je suis Pilgrim traite de cela, d’une forme de terrorisme innovant et totalement inquiétant.
Bonne lecture à vous !
Et bonne déprime à moi.