Gare de Verviers. Je sors du train et veux prendre un bus. Je ne sais pas lequel, mais avec un plan des lignes de bus, je trouverai bien. Problème : il n’y a aucun plan. Je rentre dans la gare pour demander. On me répond que je dois aller à « la Maison des TEC, place Verte », et on ajoute un « bien sûr » dont je ne comprends évidemment pas le sens. Quand donc les gens qui sont censés informer dans les gares auront-ils compris que les voyageurs qui les questionnent là ne connaissent pas nécessairement la place verte malgré qu’ils aient une longue pratique du Monopoly ?
Bon, finalement, après une vingtaine de minutes, je trouve la Maison des TEC, qui aurait mieux fait de déménager à la gare. Il y a une profusion de prospectus qui indiquent les horaires, bus par bus. Ça ne m’aide pas. Heureusement, il y a un plan avec toutes les lignes, un seul, affiché au mur. Mais l’employé qui l’a accroché a dû faire une belle carrière au club de basket de Pepinster, parce que franchement, moi, OK je ne suis pas grand, j’ai besoin de monter sur une chaise pour tenter de le déchiffrer.
Bref, je suis arrivé à destination avec au moins quarante minutes de retard sur ce que j’avais prévu. C’est fou ce qu’on se sent encouragés, dans ce pays, à tenter les alternatives à la bagnole.