Il aurait suffi que seulement 54.983 Irlandais votent Yes au lieu de leur No pour que les 495 millions d’habitants de l’Union européenne voient leurs institutions enfin sortir du merdier dans lequel elles se trouvent. Mais voilà, c’est la démocratie, il faut malheureusement l’accepter. Ca rappelle ces 2,7% d’électeurs américains qui, souhaitant un monde meilleur et votant dès lors pour Ralf Nader, avaient permis l’élection de Bush en 2000. C’est comme ça.
La seule réponse que l’on peut apporter à ces constats déplorables réside dans la communication.
Or, de nombreux électeurs ont expliqué leur choix par le fait “qu’ils n’étaient pas au courant, qu’ils ne savaient pas”. Des électeurs du référendum français de 2005 avaient dit la même chose à l’époque.
De l’Histoire de l’Humanité, il n’y eut pourtant sans doute jamais de processus plus transparent. Les travaux de la Convention européenne ont été totalement ouverts pendant 17 mois. Et les médias, comme les politiques, ont pris le relais durant les différentes campagnes référendaires. La Commission européenne et tous les partis politiques pro-européens doivent dès lors avoir le courage de reconnaître que s’ils ont communiqué, ils l’ont fait extrêmement mal !
L’examen de conscience doit se situer à ce niveau-là : mieux communiquer !
2 commentaires pour Un “NO !” qui interpelle
La démocratie, oui
mais pas à n’importe quel prix!
Que ceux qui veulent voter, aillent suivre des cours obligatoires d’informations.
Il faut des droits mais des devoirs aussi!